L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s’est engagée à assurer un approvisionnement approprié du marché pétrolier.
« Nous affirmons notre engagement (…) à maintenir un approvisionnement adéquat, ordonné et suffisant du marché mondial en pétrole« , a indiqué le communiqué publié après deux jours de discussions entre les chefs d’Etat et de gouvernement du cartel dans la capitale saoudienne, Ryad. « Nous reconnaissons que l’énergie est essentielle pour éradiquer la pauvreté« .
Selon Reuters, le Koweit, les Emirats arabes unis et le Qatar ont chacun promis d’affecter 150 millions de dollars (102 millions d’euros) dans la recherche d’énergie. L’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, s’est engagée à investir 300 millions de dollars dans la recherche sur l’environnement.
Tensions géopolitiques
Samedi, Hugo Chavez, président vénézuélien, a indiqué que le prix du baril de brut, déjà proche de 100 dollars, pourrait doubler si les Etats-Unis attaquaient l’Iran. « Si les Etats-Unis sont assez fous pour attaquer l’Iran ou pour commettre une agression contre le Venezuela (…), le pétrole ne sera pas à 100 dollars mais à 200 dollars« , a-t-il déclaré.
Ces derniers mois, les tensions géopolitiques ont contribué à la hausse des cours du pétrole. Cette envolée des prix a incité les pays consommateurs à demander une augmentation de la production de brut mais l’Opep a renvoyé la question à sa prochaine réunion ministérielle, prévue le 5 décembre à Abou Dhabi.
Faiblesse de la devise américaine
Une autre question importante a été posée à Ryad, celle d’un éventuel abandon du dollar américain comme devise de cotation du pétrole. La dépréciation du billet vert ampute le pouvoir d’achat des pays membres de l’Opep.
José Pedro de Morais, ministre angolais des Finances, a précisé que l’organisation débattrait de l’impact de la faiblesse du dollar lors de réunions ministérielles qui se tiendront ces prochains mois. « La conférence n’a pas débattu d’un changement dans la fixation des prix des ventes de pétrole. L’ordre du jour des futures réunions n’inclura pas le passage à un nouveau mécanisme de fixation des paix« , a-t-il précisé.
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