Selon le cabinet PricewaterhouseCoopers, l’année dernière, les principaux groupes européens d’électricité ont émis 7 millions de tonnes de CO2 supplémentaires par rapport à l’année précédente.
Les 23 entreprises étudiées par l’étude publiée mardi dans le quotidien spécialisé « Enerpresse », qui représentent les deux tiers de la production d’électricité de l’Europe des 25, ont émis 793 millions de tonnes de CO2 en 2006, soit 7 millions de tonnes de plus qu’en 2005 et 15 millions de tonnes de plus qu’en 2001.
L’année dernière, le facteur carbone, c’est-à-dire les émissions de CO2 par rapport à la production d’énergie, a diminué de 1 kg de CO2 par mégawatt-heure en 2005, à 372 kg/MWh. Ce facteur carbone reste très inférieur à celui de l’Inde (874 kg/MWh) et de la Chine (854 kg/MWh), en raison de « l’utilisation importante du charbon » par ces deux pays.
Parmi les cinq principaux groupes électriques qui ont émis plus de la moitié des émissions de CO2, l’Allemand RWE a émis 142 millions de tonnes de CO2, le Suédois Vattenfall a émis 82 millions de tonnes, l’Allemand E.ON a émis 77,5 millions de tonnes, l’Espagnol Endesa 65 millions de tonnes, et le Français EDF 58 millions de tonnes.
+192% pour Fortum
Les trois groupes qui connu la plus forte progression d’émissions de CO2 sont Vattenfall (+14%), suite à l’acquisition d’une centrale électrique danoise, le Britannique Scottish and Southern (+33%) qui a préféré utiliser le charbon au gaz, et le Finnois Fortum (+192%) suite à l’arrêt de deux de ses centrales nucléaires.
Les trois sociétés qui ont eu la plus forte réduction d’émissions sont le Portugais EDP (-12%), du fait de l’utilisation accrue des centrales hydrauliques et des centrales à cycles combinés gaz, l’Italien Enel (-12%), due à une baisse de la production en Italie, et le Danois Dong (-25%) due à une amélioration de l’efficacité énergétique et à une augmentation de la part de production d’électricité issue de la biomasse.
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