La Bretagne, région très agricole, a pris la tête d’une croisade européenne anti-OGM. Ainsi, les 5 et 6 décembre prochains à Bruxelles, Pascal Loget, vice-présidente du Conseil régional, ouvrira un séminaire consacré aux OGM et réunissant 43 régions européennes dont 15 françaises, qui devraient profiter de l’occasion pour se constituer en réseau.
Les régions présentes à ce séminaire auront comme objectif de faire entendre trois grandes revendications au Parlement et la Commission européenne. Parmi ces revendications, on retrouve le leitmotiv des anti-OGM bretons, « pas d’OGM dans les champs, ni dans l’assiette« . Les régions souhaitent également qu’un étiquetage sur les produits issus de l’élevage précise la présence éventuelle d’OGM. Elles attendent enfin de l’Europe que cette dernière défende une agriculture de qualité.
Pascale Loget, élue Verts, confie au quotidien « Ouest-France » ses intentions. « Nous voulons convaincre la Commisssion et en particulier Mariann Fischer Boel, la commissaire à l’Agriculture, qu’il y a un marché en Europe pour des produits non OGM« .
Soutenue par plus de 200 producteurs
Les représentants bretons sont soutenus par plus de 200 producteurs et plus de 50 marques répertoriés dans le « Guide des produits sans OGM en Bretagne ». Quant au niveau européens, ce sont 73% d’entre eux qui refusent cette technologie.
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