Christophe de Margerie, directeur général du groupe pétrolier Total, a regretté le retard pris par les négociations entre le Kazakhstan et le consortium d’entreprises mené par le groupe italien Eni pour trouver un accord sur l’exploitation du gisement pétrolier de Kashagan, à l’ouest du Kazakhstan.
« Ca va être difficile d’aboutir avant le 30 novembre. C’est dommage. Mais faisons cela le plus rapidement possible« , a déclaré mercredi Christophe de Margerie. Les discussions échouent sur « des négociations économiques sur le partage de la rente« .
Il y a un mois, le Kazakhstan et le consortium chargé du développement du gisement avaient signé un protocole d’accord afin de faciliter la renégociation des modalités d’exploitation de la plus importante découverte pétrolière réalisée ces trente dernières années, objet d’un conflit depuis des mois.
Retard et augmentation des coûts
Le Kazakhstan reproche à Eni, qui dirige le consortium, d’avoir reporté l’exploitation pétrolière du champ de Kashagan. Le gouvernement kazakh dénonce également l’augmentation des coûts d’investissement et d’exploitation.
En compensation, le Kazakhstan réclame une hausse de sa part dans les profits pétroliers générés par le gisement, et souhaite que le groupe public énergétique KazMounaïGas codirige le développement du champ pétrolier avec Eni.
Les groupes Eni, Total, Shell et ExxonMobil, disposent chacun de 18,52% des parts du consortium,et ConocoPhillips détient 9,26% des actions. Inpex et Kazmounaïgaz possèdent chacun 8,33% des parts du consortium.
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