L’Autorité de Sureté nucléaire, l’ASN, souhaite mettre en place une une échelle de mesure des rejets radiocatifs en France.
L’ASN estime en effet que « l’impact sanitaire des rejets radioactifs en France est extrêmement faible« . Et afin que cela dure, elle souhaite mettre en place une échelle de communication sur la radioactivité de l’environnement.
L’ASN rappelle qu’en France, les rejets radioactifs proviennent essentiellement des centrales nucléaires et des anciennes mines d’uranium, mais aussi de l’utilisation médicale ou industrielle de la radioactivité. Cependant, il reste vrai qu’à elle-seule, l’usine de retraitement des déchets radioactifs de la Cogema à La Hague émet soixante fois plus de radioéléments qu’une centrale classique.
Des contrôles bien faits
« Nous considérons que les contrôles sont bien faits« , a déclaré le président de l’Autorité, André-Claude Lacoste: plus de 100.000 contrôles d’effluents sont effectués chaque année par les exploitants et vérifiés par l’ASN, qui mène elle-même une vingtaine d’inspections. Trois incidents concernant des rejets radioactifs ont été déclarés en 2007.
Les rejets radioactifs, reconnaît l’ASN, ne pourront pas être totalement éliminés car cela signifierait l’arrêt de certains traitements médicaux, pourrait poser des problèmes de sûreté ou créerait, en les traitant, d’autres types de pollutions avec des produits tels que l’aluminium.
Mais il s’agit de « maintenir la pression sur les exploitants » pour les « inciter à faire des progrès » dans la limitation de leurs rejets, a affirmé M. Lacoste.
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