Selon Gérard Mestrallet, PDG de Suez, son groupe n’est « pas du tout intéressé par prendre une part » dans le capital du groupe nucléaire français Areva, en cas de refonte de ce dernier.
« Nous ne sommes pas un fabricant » de réacteurs nucléaires, a expliqué le patron du groupe qui souhaite se développer dans le nucléaire en tant qu’investisseur mais aussi vendeur d’électricité.
Gérard Mestrallet a réaffirmé que d’ici 2020 Suez souhaitait être co-propriétaire et exploitant de centrales nucléaires de troisième génération. « Ca ne nous intéresse pas de construire pour construire. On veut investir dans des centrales et avoir de l’électricité à commercialiser« . Il a également indiqué qu’une décision concernant le lieu de l’investissement serait prise « après la fusion » avec GDF.
Paul Rorive, directeur central des activités nucléaires du groupe, a indiqué que Suez était notamment intéressé par les Etats-Unis et le Moyen-Orient pour construire des installations nucléaires, y compris des centrales de deuxième génération. Le groupe énergétique français s’intéresse également à la France, l’Allemagne, le Bénélux, la Roumanie et la Bulgarie.
« Indépendant » des fournisseurs des réacteurs
Paul Rorive, qui a précisé que Suez préférait être « indépendant » des fournisseurs des réacteurs, a indiqué que la moitié de son parc de réacteurs avait été construite par le Français Areva et l’autre moitié par l’Américain Westinghouse.
Le PDG de Suez a ajouté : « à chaque fois que nous le pouvons, nous préférons l’EPR » que Suez « connaît beaucoup mieux » pour avoir « longtemps travaillé avec Areva« .
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