Alors que la parité homme-femme dans le travail est à l’honneur, la société Eau de Paris est l’une des premières entreprisses française à avoir bénéficier du label Egalité. Depuis 2004, la société gestionnaire de l’eau dans la capitale s’est engagée dans une démarche volontariste en la matière.

Anne Le Strat, conseillière Vert de la ville de Paris et PDG d’Eau de Paris, société d’économie mixte de la Ville de Paris, annonce clairement que depuis 2004 un accord a été trouvé avec les syndicats et que cet accord a constitué à l’époque « une mini-révolution ».

En effet, depuis cette date, toutes les informations disponibles en matière de recrutement, salaires, ou promotion au sein de la société sont désormais sexuées, et les recrutements se font sur des éléments de plus en plus objectifs et non plus en fonction de la « disponibilité », critère qui éloignait considérablement les candidatures féminines. Enfin, le pourcentage de femmes embauchées doit être équivalent ou égal au pourcentage de candidatures féminines.

Egalité de salaires

En terme de salaires, l’égalité hommes-femmes est contrôlée chaque année par un bilan social, plutôt favorable pour 2006, année durant laquelle à compétence et ancienneté égales, les femmes touchent un salaire équivalent à celui des hommes. Et en terme de promotion, la part accordée aux femmes doit refléter leur part dans le métier.

Tous ces efforts en faveur des femmes paient : la participation féminine au sein de l’entreprise est passée de 25% en 2005 à 29% en 2007.

Pour la parentalité

Par ailleurs, chez Eau de Paris on ne parle plus de maternité mais de parentalité. L’entreprise encourage les pères à s’investir dans leur vie familiale en leur garantissant un maintien total du salaire pendant leur congé de paternité. Elle verse de surcroit une prime de 7 euros par jour pour la garde des enfants de moins de 7 ans et accorde six jours d’absence par an aux parents d’un enfant malade. Les pères apprécient, déculpabilisent et arrivent même à demander des temps partiels.