Alors que 12 millions d’ampoules à basse consommation et tubes fluorescents ont déjà été collectés en France, les ampoules à filaments et halogènes ne bénéficient pas du même traitement. A la différence des premières catégories citées, ces dernières ne sont pas recyclables et leur élimination s’en trouve compliquée.
Dans son édition d’aujourd’hui, le quotidien « le Monde » fait le point sur la bonne dynamique rencontrée par la filière de collecte et de recyclage des ampoules à basse consommation. Cette filière née de la transposition en droit français de deux directives européennes obligeant les producteurs et distributeurs de lampes recyclables de collecter et retraiter ces éléments connaît en effet un bel essor.
Hervé Grimaud, le directeur général de Recylum, éco-organisme agréé, confie au quotidien que « près d’un ménage sur deux achète aujourd’hui des ampoules économiques. Je pense que d’ici 2011, nous devrions arriver à récupérer 50 millions, voir 70 millions de lampes ».
En plus de leur caractère économique en énergie, ces ampoules bénéficient d’une durée de vie dix fois supérieure à celle d’une ampoule classique et surtout, 93% du poids des matières qui les composent sont recyclables. Cette récupération permet d’extraire les substances toxiques qu’elles contiennent et plus particulièrement le mercure.
En France, cette filière dispose de 3.300 points de collecte, et 800 collecteurs de déchets spéciaux ont été installés chez les professionnels, électriciens, administrations…Enfin, ce sont également plus de 300 collectivités locales qui ont ouvert des déchetteries consacrées à la récupération des ces équipements.
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