A l’usine Rhodia de Liyang, on paye bien, le taux d’accidents du travail est meilleur qu’en Europe, on achète « durable ». Et cette bonne pratique, syndicalistes européens et dirigeants du groupe ont été invités à la constater sur le terrain en Chine, à deux heures de Shanghai.
Une grande communication interne… et externe. Comme le rapporte L’Usine nouvelle, le géant de la chimie a donc accueilli une belle délégation, dans son usine modèle de Lyiang, il y a quelques semaines. Parmi elle, Manfred Warda, secrétaire général de l’Icem, la fédération internationale des travailleurs de la chimie, de l’énergie et des mines, mais aussi le DRH du groupe.
Objectif premier, présenter la bonne application de l’accord de responsabilité sociale du chimiste. La « Rhodia way » comme l’appelle Jean-Pierre Clamadieu, patron du groupe, c’est le respect d’un objectif de performance en matière de sécurité et d’environnement.
Un enjeu concurrentiel… et politique
Mais faire la promotion d’un comportement socialement responsable, c’est aussi pour Rhodia un enjeu concurrentiel… et politique. A l’heure ou la Chine s’inquiète du comportement de certains investisseurs étrangers, Coréens et Vietnamiens notamment, présenter une image positive auprès des décideurs poltiques et économiques locaux ne peut pas nuire, bien au contraire.
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