Qu’on se le dise, le secteur de l’énergie recrute, et en masse. Mais une problématique demeure, trouver les bons profils, les bons candidats. Les grands acteurs du secteur mettent en place de véritables plans stratégiques pour séduire les étudiants français comme étrangers.
Chez Total, on invite ainsi pendant plusieurs jours plusieurs dizaines de professeurs d’Université d’une vingtaine de pays, pour un séminaire sur le thème « éducation et énergie ». L’objectif avoué est avant tout de séduire. Au programme : accueil par les dirigeants, visite de plusieurs sites dont évidemment le siège parisien de La Défense… mais aussi du tourisme tout simplement.
Pour le groupe français, il s’agit de convaincre les étudiants étrangers de venir les rejoindre. Avec ses « Summer Schools » qui permettent déjà à des centaines d’étudiants venus du monde entier de découvrir le groupe, Total boucle la boucle en tentant de séduire cette fois leurs professeurs.
Chez EDF, on pratique l' »Energy Day » en recevant un millier d’étudiants à Paris La Villette. L’électricien français programme des conférences sur les grandes problématiques du secteur en évoquant bien sûr ses métiers dans les nouvelles énergies et le nucléaire. Pour séduire les jeunes diplomés des grandes écoles ou d’université, interactivité et échanges avec les recruteurs du groupe.
Le nucléaire booste l’emploi
Et les exemples sont nombreux de groupes du secteur qui chassent littéralement le monde étudiant. En manque d’ingénieurs, Areva s’engage carrément dans la formation, méthode encore plus sûre pour trouver le profil idéal. Il faut dire que les besoins sont considétrables dans l’énergie. Total souhaite ainsi recruter 9 000 jeunes étudiants chaque année dans le monde. De son côté, chez l’électricien français, on prévoit plus de 10 0000 nouveaux salariés à horizon 2012. Et peut-être même plus avec la relance actuelle du nucléaire civil, qui pourrait booster sensiblement ce chiffre.
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