La construction d’un centre d’enfouissement et de traitement des déchets (CET) sur la commune de Saint-Priest-La-Roche dans la Loire soulève une nouvelle fois le mécontentement des riverains et associations de défense de l’environnement.
Le projet de CET prévu sur la commune de Saint-Priest-La-Roche prévoit d’accueillir 80.000 tonnes de déchets par an et concerne près de 150.000 habitants. L’association des ruraux unis pour la défense de l’environnement et du fleuve Loire, la Rudel, organisait mardi soir une réunion regroupant les opposants à ce projet.
Les maires des principales communes concernées par le projet étaient donc présents afin de manifester leur opposition au choix du site retenu. Ce site au nom évocateur, le lieu-dit le Tréfonds, abrite une soixantaine d’espèces ornithologiques. Il apparaît également très étonnant que le périmètre de protection de l’environnement tracé dans le cadre du projet européen Natura 2000 et qui longe la commune de Saint-Priest-La-Roche, contourne le le site du CET.
Une bombe à retardement
Jean-Paul Raymond, le président du Rudel s’étonne lui aussi dans les colonnes du « Progrès ». Il explique en effet que « ce centre concerne l’ensemble de la population du Roannais » et il le caractérise même de « bombe à retardement au-dessus du barrage de Villerest, et un saccage des ressources en eau ».
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