Dans le cadre du Sommet Franco-Italien, qui se tient actuellement à Nice et en présence du Président de la République Française et du Président du Conseil Italien, Pierre Gadonneix, Président Directeur Général d’EDF et Fulvio Conti, administrateur délégué d’Enel viennent de signer un partenariat stratégique.
Cet accord, qui porte sur l’EPR en cours de construction à Flamanville, fait suite au protocole de coopération signé entre les deux entreprises en mai 2005 qui prévoyait en particulier qu’Enel puisse participer au programme nucléaire français de 3ème génération.
Selon les termes de l’engagement conclu ce jour, Enel prend une participation industrielle de 12,5% dans le projet EPR Flamanville 3 en contribuant au financement de l’investissement et en bénéficiant d’un accès dans la même proportion à l’électricité produite.
Ce partenariat prévoit également la possibilité pour Enel de détacher des ingénieurs auprès des équipes d’EDF dédiées au projet et sur le site de Flamanville pour lui permettre de retrouver des compétences dans le domaine du nucléaire.
« Une coopération amenée à s’approfondir »
Enfin, Enel dispose d’une option pour prendre part, dans des conditions similaires à hauteur de 12,5%, et jusqu’en 2023, dans les 5 éventuels projets EPR susceptibles d’être réalisés par EDF d’ici là en France. EDF aura également l’opportunité de participer, dans des conditions similaires, aux éventuels projets nucléaires développés par Enel en Europe.
EDF et Enel précisent avoir en outre engagé des discussions pour élargir leur partenariat à d’autres types de moyens de production en France et en Europe. Un protocole d’accord prévoit notamment une possibilité de prise de participation croisée dans de nouveaux projets de développement.
Pierre Gadonneix, PDG d’EDF a déclaré : « EDF se réjouit d’accueillir un partenaire industriel majeur comme ENEL dans le projet EPR dans le cadre d’une coopération amenée à s’approfondir. Après la réussite d’EDF en Italie, marquée par les excellentes performances d’EDISON dont le groupe assure le co-contrôle, ce partenariat marque une nouvelle étape qui contribue à renforcer les relations franco-italiennes. Il représente une avancée dans la construction de l’Europe de l’énergie« .
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