Hier, après plusieurs mois de conflit, le Kazakhstan a annoncé qu’il était proche d’un accord avec un consortium de compagnies occidentales, mené par le groupe italien ENI, pour augmenter sa part dans le projet pétrolier géant de Kashagan.
Le gouvernement kazakh, actuellement l’un des plus petits actionnaires du projet, souhaite que sa part dans le projet augmente. Il conteste également la façon dont le projet est actuellement mené par les « majors » occidentales.
Le Kazakhstan avait critiqué un nouveau retard dans la mise en exploitation du gisement, qui constitue la plus grosse découverte pétrolière depuis 30 ans. Cette exploitation ne devrait pas intervenir avant 2010. De plus, le gouvernement kazakh avait également dénoncé l’augmentation des coûts d’investissement et d’exploitation qui s’élèveraient à 136 milliards de dollars, au lieu des 57 milliards initialement prévus.
« Tous les membres du consortium à l’exception d’un seul se sont mis d’accord sur le principe de la nécessité d’un transfert d’une partie de leurs intérêts dans le projet afin que la part de KazMunaiGas soit au niveau des principaux actionnaires« , a annoncé KazMunaiGas, groupe kazakh des hydrocarbures, sans préciser lequel de ses 6 partenaires s’oppose au compromis.
Cette annonce intervient alors qu’un ultimatum du Kazakhstan pour une résolution de la dispute a expiré vendredi. Selon le groupe kazakh, les négociations sur le « transfert des intérêts et le rôle accru dans les opérations de KazMunaiGas » devraient être achevées d’ici le 20 décembre prochain.
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