Lundi, Gilles Brücker, directeur de l’Institut de veille sanitaire (InVS), a annoncé qu’un candidat vaccin contre le chikungunya sera testé « dès que possible ».
« Les premiers essais vaccinaux démarreront dès lors que le feu vert sera donné par les virologues, les scientifiques et les fabricants de vaccins pour s’entourer de toute la sécurité qu’il convient« , a-t-il déclaré à l’AFP en marge d’un colloque international organisé par l’InVS à La Réunion, dont 40% de la population a été touchée par une épidémie de cette maladie en 2005-2006
Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, qui appelé à la « vigilance« , affirmant que « le risque (d’une reprise de l’épidémie) persiste« , a de son côté déclaré qu’un vaccin serait testé en 2008.
Quelque 270.000 cas de chikungunya, une maladie infectieuse tropicale transmise par le « moustique tigre », ont été enregistrés dans l’île en 2005 et 2006. Selon les chiffres officiels, cette épidémie aurait fait 256 morts.
Gilles Brücker a rappelé que la Réunion restait en phase « inter-épidémique« . »Il y a eu des cas suspects mais pas de confirmation ces dernières semaines d’une transmission à la Réunion. La situation reste sous contrôle. Tous les indicateurs sont rassurants« . Le moustique vecteur de la maladie « n’a pas disparu mais a considérablement régressé sous l’effet de la lutte anti-vectorielle« .
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