Hier, Christine Lagarde, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Emploi, a annoncé que l’Etat avait cédé 2,5% du capital d’EDF (45 millions d’actions) pour un montant d’environ 3,7 milliards d’euros. Cette cession servira à financer un plan pour les universités.
Les actions du groupe énergétique français ont été cédées à un prix unitaire d’environ 82,2 euros, soit dans le bas de la fourchette indicative données par les banques chargées du placement.
Selon Bercy, « à l’issue de cette opération et préalablement à l’offre qui sera réservée aux salariés et anciens salariés de l’entreprise, l’État détiendra directement 84,8% du capital d’EDF, dans le respect de la loi qui fixe à 70% la participation minimale de l’État au capital de la société« .
Jeudi, le président Nicolas Sarkozy avait annoncé sur TF1 et France 2 : « Nous allons vendre 3% d’une grande entreprise publique française, EDF, pour faire un plan d’investissement de 5 milliards dans nos universités, pour les doter des plus beaux campus, pour que les étudiants puissent travailler dans des locaux dignes de ce nom, pour avoir des logements dans les cités universitaires« .
Une nouvelle cession possible
La vente de lundi a été « réservée aux institutionnels parce qu’on a privilégié l’efficacité et la rapidité. Un placement aux institutionnels, on peut l’organiser dans des délais très rapides, auprès des particuliers ça prend beaucoup plus de temps, il faut au moins 4 ou 5 semaines« , a expliqué hier la ministre.
« Je pense qu’on n’a pas dit notre dernier mot, même avec l’opération réalisée maintenant, on sera à un peu plus de 83% de détention du capital d’EDF, donc il reste de la marge« . « C’est très possible » que l’Etat cède à nouveau une partie du capital d’EDF, « en 2008 par exemple« .
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