Bjørn Lomborg, ancien directeur de l’Institut pour l’évaluation de l’environnement et auteur de plusieurs ouvrages, est l’un des rares écologistes à affirmer que le réchauffement climatique « ne constitue pas une menace imminente contre la planète ».
La réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) « n’est pas la priorité des priorités. (…) Il y a d’autres défis à relever (…) comme la lutte contre le sida, la malaria, la malnutrition et la pauvreté« , a-t-il déclaré à l’AFP. « L’ours polaire est devenu une icône dans le débat sur le réchauffement, menacé d’extinction, alors qu’il suffit de cesser de le chasser par centaines chaque année !« .
Selon lui, la réduction des émissions de GES pour lutter contre le réchauffement climatique permettrait de prévenir des dégâts d’un montant de 4.820 milliards de dollars d’ici la fin du siècle mais coûterait entre 4.575 et 37.632 milliards.
Pour lui, le Protocole de Kyoto est « trop coûteux et inefficace« , et appelle les décideurs à « garder leur sang froid » et à éviter « l’état de panique qui empêche de prendre des décisions rationnelles« .
« Une réalité (…) exagérée »
« Je ne réfute pas le réchauffement de la planète. C’est une réalité, mais exagérée par beaucoup. Il faut stopper cette obsession climatique et nous intéresser à d’autres problèmes plus urgents. (…) La réduction des émissions de CO2 ne fera pas du monde un meilleur endroit pour vivre, (car) même si on atteint les objectifs fixés (par le protocole), on ne pourrait retarder que de deux ans le réchauffement climatique global à la fin du siècle« .
« C’est très peu pour beaucoup d’argent« , a-t-il déclaré, plaidant « pour la recherche de technologies et le développement d’énergies alternatives bon marché pour réduire la dépendance aux énergies fossiles polluantes« .
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