Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le nombre de particuliers passés aux offres d’énergie à prix libres reste très limité depuis le 1er juillet dernier, date de l’ouverture totale des marchés de l’énergie à la concurrence.
Au 30 septembre dernier, selon les chiffres de l’observatoire des marchés de la CRE, 6.100 foyers avaient choisi une offre d’électricité à prix libres, c’est-à-dire non fixés par l’Etat. Concernant le gaz, 13.300 foyers ont opté pour une offre de gaz à prix libre, soit moins de 0,1% des consommateurs français.
1.000 des 6.100 abonnements d’électricité et 7.100 des 13.300 abonnements de gaz proviennent des fournisseurs historiques. Les autres abonnements ont été pris chez des opérateurs alternatifs comme Direct Energie, Electrabel (Suez), Enercoop, GDF et Poweo pour l’électricité, et Altergaz, EDF et Poweo pour le gaz.
La CRE, qui prend en compte les basculements effectifs des consommateurs vers un opérateur, obtient des chiffres inférieurs à ceux fournis par les entreprises qui comptabilisent souvent les signatures de contrats. Or, il y a un délai d’environ deux mois entre une signature et la fourniture d’énergie.
Des offres méconnues
« Il est probable que les offres présentées ne sont pas très connues. Il n’y a pas un grand activisme de la part des fournisseurs (et) il y a des mouvements de la part des associations de consommateurs pour encourager les gens à ne pas bouger« , a expliqué Philippe de Ladoucette, président de la CRE. Aujourd’hui, le principal risque pour les particuliers est de ne pas pouvoir revenir aux tarifs réglementés.
En incluant les professionnels qui peuvent acheter l’énergie à prix libres depuis 3 ans, 31% des consommateurs d’électricité français sont fournis à prix libres (22% d’offres de fournisseurs historiques) et 41% pour le gaz (29% d’offres de fournisseurs historiques).
Commentaires récents