Hier, lors de sa réunion à Abou Dhabi, l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) a décidé de maintenir sa production au niveau actuel.
Cette décision s’est aussitôt traduite par une hausse des cours du pétrole. L’Opep a également indiqué que les 13 pays membres se réuniront à nouveau le 1er février prochain afin d’évaluer la situation du marché.
« Notre position consiste à dire que l’offre et la demande sont équilibrées et qu’il n’est pas nécessaire d’augmenter le volume de pétrole en circulation sur le marché« , a déclaré Gholamhossein Nozari, ministre iranien du Pétrole.
« Nous avons suffisamment de stocks sur le marché. (…) Rien ne justifie que les prix atteignent les 100 dollars le baril« , a ajouté Abdalla Salem el-Badri, secrétaire général du cartel.
29,67 millions de barils par jour
L’Opep qui s’inquiète de l’instabilité du marché, encouragée par la spéculation, s’est dit prête à prendre « toutes les mesures jugées nécessaires pour maintenir la stabilité du marché« .
« La perception très répandue d’un marché étroit, doublée de craintes de ruptures d’approvisionnement, a pour effet d’alimenter la spéculation« , a indiqué Mohammed ben Dhaen al Hamli, président du cartel. « A cause de cette spéculation de plus en plus forte, les cours ne reflètent plus les fondamentaux« .
L’Opep a également attribué des quotas de production à ses deux nouveaux membres : 1,9 million de barils par jour (bpj) pour l’Angola et 520.000 bpj pour l’Equateur. La production des pays soumis aux quotas (tous sauf l’Irak) est de 29,67 mbj contre 27,25 auparavant.
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