José Bové est de nouveau convoqué aujourd’hui devant le tribunal de grande instance de Millau. Il devra se présenter à la juge d’application des peines qui déterminera si le leader des altermondialistes doit purger ou non sa condamnation de quatre mois de prison pour arrachage de maïs transgénique, ou si celle-ci peut être aménagée.
Si José Bové a toujours refusé un aménagement de sa peine limitant sa liberté, tel le port d’un bracelet électronique, il s’était cependant déclaré disposé à accepter une éventuelle conversion de cette dernière en journées-amende. L’issue d’une telle audience est attendue, En effet, un de ses avocats, Me François Roux, confie à l’AFP que cette audience, « permettra de connaître officiellement la position du procureur de la république, donc de la ministre de la Justice Rachida Dati« .
Sa condamnation remonte à novembre 2005. La Cour d’appel de Toulouse l’avait alors condamné à quatre mois de prison ferme pour arrachage de maïs transgénique à Menville dans la Haute-Garonne, peine confirmée en cassation.
Mais depuis cette condamnation, le Grenelle de l’environnement est intervenu et a fait évoluer le dossier. Ainsi, José Bové estime alors que « la raison qui m’amène devant ce tribunal, pour l’éxecution de quatre mois de prison ferme, arrive à un moment où le combat que nous avons mené depuis dix ans est en train d’aboutir« .
Deux autres affaires en attente
Le leader de la confédération paysanne est également poursuivi avec un cinquantaine d’autres faucheurs volontaires pour d’autres action dans le Midi-Pyrénnées. Le tribunal correctionnel de Carcassonne, devant lequel José Bové était appelé à comparaître en septembre dernier, a renvoyé le procès sine die, se dessaisissant de l’affaire. De même pour deux autres affaires qui devaient être jugées en octobre devant le tribunal de Toulouse.
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