Le centre d’études et de promotion des activités lagunaires et maritimes, le Cepralmar, s’inquiète de la piètre qualité de l’eau des étangs palavasiens, étangs des basses plaines de l’Aude, d’origine laguno-marine. Une situation estimée « grave mais pas désespérée ».
Alain Bonafoux, le président du Siel, Syndicat mixte des étangs et lagunes, qualifie la situation d’alarmante. Réunis à Pérols dans l’Hérault, le comité consultatif du Siel et le réseau de suivi lagunaire ont donné un diagnostic sans appel: l’eau, les végétaux et les sédiments des étangs palavasiens souffrent. Les algues se développent et les organismes sont déséquilibrés. Selon le Siel, la faute d’une telle dégradation reviendrait à l’activité humaine. Assainissement, agriculture industrie et cabanisation sont ainsi montrés du doigt.
Signe apparent de la dégradation de la qualité des eaux, le développement du cascail, ce ver qui se plait et prolifère dans les eaux de mauvaise qualité. Le « Midi Libre » explique même qu’en grande quantité, ce ver s’agglutine au point de former des récifs qui contribuent au comblement des lagunes.
Si des techniciens espère enrayer le phénomène par la réimplantation d’herbier dans les eaux de la lagune afin de réoxygéner les sédiments, le Siel tente quant à lui de s’attaquer à la cause et notamment au développement de la cabanisation et des comblements illicites sur les étangs. Jean-Baptiste Giordano, le vice-président de la région Languedoc-Roussillon, évoque lui aussi le problème dans le Midi-Libre. Il estime qu’il faut « traiter le problème en amont et éviter que les gens ne s’installent plutôt qyue de se montrer répressif ». Cependant, il va falloir agir vite.
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