Hier, Al Gore, ancien vice-président américain, et Rajendra Pachauri, président du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (Giec), se sont déclarés inquiets du manque de progrès à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatique qui se déroule jusqu’à demain à Bali, en Indonésie. Néanmoins, ils espèrent toujours une avancée.
« Certaines des informations sont préoccupantes. Mais je sais d’expérience que dans ce type de réunions les accords, si accord il y a, arrivent d’habitude dans les dernières 48 heures, parfois dans les dernières 4 ou 8 heures« , a déclaré Al Gore. « Et on ne vit que d’espoir« , a-t-il ajouté à l’AFP.
Rajendra Pachauri a indiqué : « Au cours des derniers jours, nous n’avons pas vraiment fait de progrès. J’espère que dans les deux ou trois prochains jours on parviendra à une véritable percée. Je veux souligner que nous ne pouvons nous payer le luxe de perdre du temps« .
Al Gore a demandé aux Etats-Unis d’aller de l’avant. « J’espère que plusieurs pays vont changer, et tout particulièrement mon propre pays, les Etats-Unis. La position de l’Administration américaine semble pour l’instant bloquer tout progrès. J’espère que cela changera« .
L’objectif principal de la conférence de Bali est d’arriver à un nouvel accord international qui succèdera au protocole de Kyoto, seul outil international pour freiner les émissions des gaz à effet de serre (GES), qui expirera en 2012.
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