Sur le site du crash du Rafale qui s’est écrasé le 6 décembre à Neuvic, en Corrèze, les autorités ont délimité un périmètre de sécurité de 19 ha.
Non seulement un cultivateur qui vit à 500 mètres du lieu du crash, mais également plusieurs gendarmes qui ont été dépêchés sur le site seraient victimes d’effets secondaires tels que des picotements aux yeux et dans la gorge, des conjonctivites ou des difficultés à respirer.
« Les fumées que l’on a respirées sur le lieu du crash seraient peut-être toxiques, et on ne nous l’avait pas dit jusqu’à présent« , a déclaré un militaire au quotidien « La Montagne ». « Pourquoi le rapport d’alerte de Dassault (qui évoque des risques sur la santé publique) n’est-il intervenu que dimanche ? On a l’impression d’avoir été utilisés pour retrouver la boîte noire« , a ajouté l’un de ses collègues.
Ces effets secondaires seraient dus au fait que le Rafale est construit avec une importante quantité de matériaux composites type carbone. Selon « Le Journal de la Haute-Marne » paru hier, lors « du crash, l’explosion de l’appareil a provoqué une pulvérisation du carbone en molécules, qui se sont dispersées sur plusieurs centaines de mètres« .
« Zone interdite »
Benoist Delage, sous-préfet d’Ussel, a indiqué qu’une « zone interdite » de 19 ha a été mise en place autour du point d’impact. Il a précisé que toutes les personnes susceptibles d’avoir inhalé des molécules de carbone seront recensées et feront l’objet d’un examen médical.
La zone sera également nettoyée et dépolluée par les militaires car, selon le sous-préfet, « il doit rester du kérosène« . « Les captages d’eau les plus proches, à 6 m, ne sont utilisés que l’été, mais des analyses seront réalisées, comme ça été le cas pour celui qui se trouve à 1 km et qui alimente la commune de Neuvic« , a-t-il ajouté.
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