Selon l’Etude Stratégique Environnementale présentée mercredi par le Ministère espagnol de l’Environnement, près de la moitié du littoral espagnol pourrait accueillir des parcs éoliens offshore.
Concernant l’énergie éolienne offshore, l’Espagne dispose d’un énorme potentiel. Le problème est que d’importants investissements sont nécessaires pour installer un parc éolien offshore. A ceci s’ajoutent les obstacles logistiques, technologiques et administratifs, beaucoup plus importants que pour l’installation des éoliennes onshore. La preuve est que dans le monde, seul le Danemark possède un parc éolien offshore à grande échelle (HornsRev qui accueille 80 turbines).
L’Etude Stratégique Environnementale définit au total 70 « zones d’implantation d’éoliennes offshore ». Les zones « rouges », où il est interdit d’implanter des éoliennes, forment 13,3% des côtes espagnole. Elles concernent les 8 premiers kilomètres au large des côtes, les zones marines protégées, les lieux de pêche…
Les zones « jaunes » forment 43,9% des côtes espagnoles. Elles pourraient accueillir des parcs éoliens à condition qu’ils respectent les conditions environnementales (faune, flore, environnement…). Les éventuelles incompatibilités seront analysées au cas par cas. Les zones « vertes », dans lesquelles aucune incompatibilité n’a été détectée, « occupent » 42,8% des côtes espagnoles.
La puissance minimale des parcs éoliens offshore sera de 50 MW. Actuellement, déjà 28 demandes ont été déposées pour mettre en place des parcs éoliens au large des côtes espagnoles (16 pour la côte atlantique, 9 pour la côte méditerranéenne et 3 au large des îles). Les régions pour lesquelles il y a le plus de demande sont celles de Cadix et du Delta de l’Ebre.
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