Le procès en appel de 32 faucheurs volontaires d’OGM vient de s’ouvrir aujourd’hui devant le tribunal d’Orléans. Parmi eux, les témoins de la défense, leur leader charismatique José Bové.
Ce procès est le premier depuis le « Grenelle de l’environnement », au cours duquel un moratoire a été décidé sur les cultures OGM jusqu’au 9 février prochain.
Les prévenus qui comparaissent devant le tribunal d’Orléans aujourd’hui ont reconnu la destruction en Août 2006 d’une parcelle de 5.000 m² sur laquelle le géant américain Monsanto effectuait des essais en plein champ. Il ont reconnu les faits ce matin, devant le président du tribunal Yves Roussel et se sont même déclarés prêts « à recommencer si un moratoire prolongé n’était pas effectivement mis en place par le gouvernement français ».
Les 32 prévenus ont été condamné en première instance à des peines de prison avec sursis allant de 3 à 6 mois. En outre, 13 d’entre-eux avaient été condamné à 2 mois supplémentaires de prison avec sursis pour avoir refusé de se plier à des prélèvements d’ADN.
Commentaires récents