Il y a 15 ans, le Sommet de la Terre à Rio de Janeiro a lancé la norme internationale « Agenda 21 », dont l’objectif est d’encourager des actions de développement durable pour le 21e siècle dans le monde entier.

A Rezé, en Loire-Atlantique, l’Agenda 21 a été créé en 2002. « C’est une question très politique mais pas stratégique. La création de l’Agenda 21 a été votée à l’unanimité au conseil municipal, toutes sensibilités politiques confondues« , a déclaré Gérard Allard, adjoint à l’urbanisme de Rezé, au quotidien « Ouest France » paru hier.

Le ministère de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables, vient de récompenser la commune pour ses efforts. Désormais dans la région Pays-de-la-Loire, trois communes (Bouaye, Bouguenais et maintenant Rezé) ont été reconnues dans le cadre du dispositif national. Le label décerné pour trois ans, a également été attribué à deux agglomérations dans l’Ouest : Nantes Métropole et Angers Loire Métropole.

Actions menées avec succès

A Rezé, de plus en plus d’actions concrètes ont été menées avec succès. Si en 2003, 37 actions ont été menées, aujourd’hui on compte 58 actions qui concernent tous les aspects de la vie quotidienne.

Selon le rapport du ministère de l’Écologie, à Rezé, « la démarche d’amélioration continue est un point fort de l’Agenda 21 : les actions sont voulues évolutives et soumises aux observations de la population et de la société civile, forces de propositions pour de nouvelles actions« .

« L’Agenda 21 fonctionne de manière originale : il intervient comme une sorte de laboratoire d’expérimentation d’actions de développement durable qui, une fois rendues pérennes, ont vocation à quitter l’Agenda 21 pour être intégrées au fonctionnement général des services« .