Hier, le Japon s’est dit ravi de l’accord conclu à Bali sur le réchauffement climatique. Toutefois, le pays a rejeté les critiques des écologistes qui lui ont reproché d’avoir freiné les discussions.
Samedi, la conférence climat des Nations unies a adopté la « feuille de route de Bali » qui associe pour la première fois pays industrialisés et nations en développement à la réduction des émissions polluantes.
« L’accord est en adéquation avec la proposition du Japon« , a déclaré le porte-parole du gouvernement Nobutaka Machimura à l’AFP. « Le Japon a apporté une grande contribution » à l’accord.
Le gouvernement nippon a rejeté les critiques des associations écologiques. Ces dernières ont accusé le Japon d’avoir soutenu les Etats-Unis qui refusaient de fixer un objectif chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Opposé à tout objectif chiffré
Afin que la conférence de Bali ne soit pas un échec, l’Union européenne a accepté que le texte final ne contienne pas d’objectif chiffré de réductions des émissions de gaz à effet de serre. Les Etats-Unis, le Japon et le Canada, se sont opposés à des références chiffrées aux émissions polluantes. Les Etats-Unis exigeaient également des engagements supplémentaires des pays en voie de développement.
Le Japon, où a été signé il y a 10 ans le Protocole de Kyoto, premier traité international sur les réductions des gaz à effet de serre, est actuellement en retard sur ses objectifs. En effet, entre 2008 et 2012, le pays doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 6% par rapport à leur niveau de 1990.
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