Le projet de réhabilitation du Lido du Petit et du Grand Travers, à Montpellier vient de recevoir le feu vert de la Commission des sites. Dans le même temps, la reconstitution du lido entre Sète et Marseillan constitue une première en Europe.
Cette opération de sauvetage avait été identifiée comme opération à caractère prioritaire dès 2002 et inscrite au contrat de projet Etat-région 2007-2013. Il s’agit de réhabiliter un espace très sensible qui supporte une très forte fréquentation l’été. Depuis 1989, l’érosion naturelle a fait reculer les plages de Montpellier de plus de 40 mètres dans ses parties les plus menacées et la plage naturelle de laville menace de disparaitre d’ici une quinzaine d’année si aucune action n’est engagée.
Le projet consiste donc à recharger les plages avec 950.000 m3 de sable dragué en mer. Ainsi, la plage réduite à 10 mètres en certains endroits devrait voir sa superficie multiplier par quatre. A terme, le projet prévoit également la construction de nouveaux parkings et la disparition de la nationale construite au milieu du cordon dunaire afin de restaurer le caractère naturel du site.
Ce projet qui se chiffre à 12 millions d’euros sera financé par le Conseil général de l’Hérault, les communes concernées, l’Etat, et une partie par l’Europe.
A Sète également
Dans le même temps, afin de reconstituer le Lido entre Sète et Marseillan, cette bande de terre de 12 km de long qui sépare la Méditerranée et l’Etang de Thau, une route qui longe actuellement la plage va être déplacée de plusieurs dizaines voire centaines de mètres, en arrière.
Par la suite, quelque 600.000 m3 de sable seront notamment apportés sur la plage, côté Sète. L’objectif est de reconstituer une plage de 70 m de large, alors que par endroits elle a totalement disparu, victime de l’érosion. Il s’agit là de la première fois en Europe que l’on tente une opération de cette envergure.
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