Lundi, lors du dernier conseil municipal de Ternay, la première adjointe, présidente du Syndicat mixte du Rhône, des îles et des lônes, le SMIRIL annonçait que le syndicat allait se porter partie civile suite à la pollution du Rhône au Pyralène. Au final, les élus ne voteront qu’une motion.
Marie-Claude Gaillot, la présidente du SMIRIL a expliqué ce revirement de position. Elle confie au « Progrès » que les avocats du syndicat « nous ont déconseillé de déposer une plainte car il nous aurait fallu chiffrer le préjudice, ce qui était évidemment impossible. Aussi nous avons décidé de vous présenter une motion pour mettre un terme aux atteintes graves à l’environnement au travers de la pollution du Rhône par les PCB. Les déchets doivent être gérés à la source et il n’est plus acceptable de tolérer la mise en place de bombes à retardements« .
Les élus du conseil municipal de Ternay, commune du Rhône, ont donc adopté à l’unanimité cette motion. Dans ses grandes lignes, le texte prévoit de ne plus autoriser les cycles de production non fermés qui provoquent des rejets de molécules ou de substances chimiques dans le milieu environnant. Il prévoit également l’obligation de gérer à la source les déchets avec une chaîne de traitement complète ainsi que le respect du principe de pollueur-payeur.
Marie-Claude Gaillot espère que son initiative fera boule de neige et que les autres communes limitrophes du Rhône suivront l’exemple de Ternay et déposeront à leur tour une motion similaire.
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