Hier, des mouvements de grève ont perturbé plusieurs raffineries appartenant au groupe pétrolier français Total. Les grévistes protestaient contre la faiblesse des accords salariaux signés mardi.
Charles Foulard, de la CGT Total, a indiqué à l’AFP qu’hier « 90% du personnel des raffineries de Grandpuits (Seine-et-Marne), Donges (Loire-Atlantique), La Mède (Bouches-du-Rhône), Feyzin (Rhône) et Gonfreville (Seine-Maritime) étaient en grève« .
Un accord salarial a été signé hier par trois syndicats (CFDT, CFTC et FO) chez Total SA et Elp EP, a indiqué Total. Dans trois autres filiales du groupe (Total France, Total Lubrifiants et Total ACS), l’accord a été signé par les syndicats CFTC et FO.
L’accord prévoit le versement d’une prime exceptionnelle de 1.500 euros en janvier, une augmentation générale et individuelle d’au moins 3,4% ainsi qu’une augmentation de la rémunération minimale annuelle garantie à 21.000 euros.
« La faiblesse de l’accord salarial (2,3% d’augmentation des salaires minima), eu égard aux bénéfices engrangés par le groupe, devait nécessairement déboucher sur des conflits sociaux lors des négociations dans les groupes et les entreprises du secteur« , a estimé la CGT Chimie.
Ce matin, un responsable de la CGT a déclaré à Dow Jones que la grève des salariés des raffineries françaises du groupe pétrolier Total avait pris fin hier soir.
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