En fin de semaine dernière, en Alsace, les teneurs en particules étaient fortement supérieures au seuil de recommandation fixé à 80µg/m3 sur 24 heures.
Jeudi, à 17h, selon l’AFP, le seuil d’alerte de 125 microgrammes de particules fines par m3 a été dépassé à Strasbourg avec un taux de 140 mesuré dans une station de l’Association de surveillance de la pollution atmosphérique (Aspa).
Dans les principales stations de mesures de Strasbourg, Colmar et Mulhouse, dans le Haut-Rhin, la valeur limite de pollution aux particules fines était fortement dépassée jeudi après-midi. A 15h, les niveaux de concentration de particules PM10 observés étaient de l’ordre de la centaine de microgrammes par m3.
Suite au dépassement du seuil de 80 microgrammes mercredi soir, il a été recommandé aux personnes sensibles (enfants, personnes âgées, insuffisants respiratoires…) d’éviter toute activité physique intense.
Les particules fines sont dangereuses car plus elles sont fines, plus elles peuvent pénétrer facilement dans les poumons, jusque dans les alvéoles provoquant une irritation des voies respiratoires.
Selon Cyril Pallarès de l’Aspa, cette pollution hivernale provient des voitures diesel et du chauffage au bois qui résulte d’une « inversion thermique« , où la masse d’air chaud plaque la masse d’air froid. Le phénomène est alors accentué par le fossée rhénan qui fonctionne comme un couvercle sur l’agglomération strasbourgeoise, a-t-il indiqué à l’AFP.
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