Dans un entretien accordé au Parisien-Aujourd’hui en France hier, Nicolas Hulot est revenu sur son engagement au service de la planète et s’est exprimé sur le Grenelle de l’environnement qui s’est tenu dernièrement. Selon lui, il s’agira « d’un pas de géant » ou à l’inverse on peut s’attendre « à de grosses pertes ».
L’animateur déclare ainsi que « si les engagements écrits qui en sont issus (du Grenelle) font l’objet d’une loi-cadre au printemps prochain et que les parlementaires la votent, on aura fait un pas de géant. Hélas, à l’observation on a de bonnes raisons de craindre de grosses pertes« .
Des points positifs sont cependant à retirer de cet évenement, notamment le fait que ce Grenelle « a fait de l’environnement une réalité icontournable« . De même Nicolas Hulot salue l’implication de Jean-Louis Borloo qui a selon lui « très vite appris » et a tenu « le processus à bout de bras« .
Il faut passer à l’action
En revanche, Nicolas Hulot estime que la phase de prise de conscience est terminée et qu’il faut désormais passer à l’action et plus particulièrement à l’incitation, et notamment financière. Or, il déplore que ce soit toujours l’inverse. « La machine qui consomme moins d’eau ou les produits bio côutent plus cher, un voyage par avion sur une compagnie à bas prix coûte moins cher qu’u trajet en TGV… »
Se plaçant du côté du consommateur, l’animateur précise qu’il ne faut pas « fustiger celui qui ne peut pas faire autrement que de prendre sa voiture« . En revanche, il faut « se battre pour que les gens aient le choix« .
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