Aujourd’hui, pour près de 80% des Suisses, le changement climatique représente un risque majeur, contre un peu plus de 50% en 1994.

Selon l’agence suisse ATS, les problèmes environnementaux occupent la 3e place en matière de risque dans l’esprit des personnes interrogées (79%), derrière le financement de l’AVS (assurance-vieillesse et survivants) (88%) et les coûts de la santé (88%). 82% des sondés estiment que le « danger de l’effet de serre et du réchauffement climatique pour les hommes et l’environnement » est élevé, contre 54% en 1994.

Selon l’enquête réalisée par l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), comme en 1994, les femmes sont plus sensibles à l’environnement que les hommes. Par contre, les différences entre régions se sont estompées avec le temps. Les Romands et les Tessinois sont même plus sensibles aux risques liés à l’énergie nucléaire que les Alémaniques.

Aujourd’hui, 68% des personnes interrogées se disent prêtes à modifier leur niveau de vie pour qu’il soit plus respectueux de l’environnement, soit légèrement plus qu’en 1994 (64%).