La Shem devrait se développer davantage

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Auparavant filiale de la SNCF, la Société hydroélectrique du Midi (Shem), qui exploite 50 usines hydroélectriques et 12 importants barrages dans les Pyrénées, appartient aujourd’hui à la compagnie électrique belge Electrabel (groupe Suez), cinquième producteur d’électricité en Europe.

Selon le quotidien « L’Indépendant » paru le 27 décembre, la Shem qui mettra en service au premier semestre 2008 une nouvelle centrale d’une puissance de 4MW dans les Pyrénées basques, est aujourd’hui le troisième fournisseur français d’hydroélectricité.

La société toulousaine qui étudie également des projets de micro-centrales pourrait s’intéresser dans l’avenir à l’éolien et au solaire. Mais avant, « son grand chantier » concerne le renouvellement de ses concessions qui arrivent à terme car « la loi sur l’eau du 30 décembre 2006 a mis les concessions hydrauliques en concurrence« .

« Energie de pointe »

« Les appels d’offres ne sont pas encore ouverts car la loi n’a pas fixé les principes d’appels à la concurrence, mais nous voulons être les meilleurs« , a indiqué Philippe de Cacqueray, directeur des affaires générales de la Shem, au quotidien.

La société, qui pourrait être en concurrence avec les groupes Enel, Endesa et Iberdola pour les grands barrages et avec les producteurs d’énergie éolienne qui souhaitent se diversifier dans les petites installations hydroélectriques, produit actuellement 1.700 GWh/an, soit la consommation d’une ville de 350.000 habitants.

L’atout de la société qu’Electrabel souhaite développer est que, contrairement aux centrales nucléaires qui doivent produire de l’énergie en continu, elle peut fournir une « grande puissance électrique en quelques minutes dans les périodes de consommation de pointe« .

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