Selon les derniers relevés de la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD), il y aurait des « rayonnements gamma de deux fois et jusqu’à six fois supérieurs à la radioactivité naturelle » à proximité du site du Tricastin.
Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire et responsable du laboratoire de la CRIIRAD, a déclaré au quotidien « Le Dauphiné Libéré » paru mercredi que c’est « la partie sud et surtout ouest du site (…) la partie amont du cycle nucléaire, celle de la Cogema, où les fûts sont entreposés et manipulés » qui sont particulièrement concernées par ces rayonnements.
La CRIIRAD qui estime qu’il y a un « manque d’information » demande « le cas échéant des actions concrètes » pour réduire les taux de radioactivité enregistrés le mois dernier aux alentours du site.
Rayonnements aussi faibles que possibles
Bruno Chareyron recommande de mettre en place des protections biologiques comme « des monticules de terre » ou d’éloigner les fûts d’uranium ou de « limiter les accès » à forts rayonnements.
« Bien sûr ce sont de très faibles doses« , a précisé le responsable du laboratoire de la CRIIRAD au quotidien. Si aujourd’hui ces rayonnements ne dépassent pas la limite réglementaire, Bruno Chareyron demande à l’exploitant de mettre tous les moyens en ?uvre pour qu’ils soient « aussi bas que raisonnablement possible« .
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