Alors que le baril de brut flirte avec les 100 dollars, Chakib Khelil, ministre algérien de l’Energie et des Mines et président de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) depuis le 1er janvier, ne semble pas vouloir plaider pour une augmentation de la production d’or noir lors de la réunion du cartel le 1er février prochain.
« Le marché pétrolier est actuellement suffisamment approvisionné, il n’y a pas lieu d’augmenter l’offre« , a déclaré samedi le nouveau président de l’Opep.
100 dollars le baril
Dans un entretien accordé à l’AFP dimanche, Chakib Khelil a précisé que la relation prix-production « n’est peut-être pas aussi forte que nous le pensons« . La barre symbolique des 100 dollars le baril doit être vu « en fonction du prix réel » c’est-à-dire en y retranchant l’inflation. Le prix du pétrole n’a donc pas retrouvé ses niveaux records de 1980, évalué à « entre 102 et 110 dollars selon les estimations« .
Selon Chakib Khelil, vu la demande toujours très forte, tirée par la Chine, l’Inde et le Moyen Orient, ou encore la hausse des coûts de production pétrolière, un prix de 100 dollars n’est « pas nécessairement très élevé« .
Pour le nouveau président de l’Opep, la hausse des prix va « probablement perdurer jusqu’a la fin du premier trimestre pour se stabiliser durant le deuxième trimestre« .
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