Michael Glos, ministre allemand de l’Economie et défenseur de l’énergie nucléaire, a indiqué dans un entretien accordé au quotidien allemand « Frankfurter Rundschau » paru vendredi, que dans le contexte pétrolier actuel, l’Allemagne devrait revoir sa position concernant l’abandon de l’atome.

Alors que le prix du baril de brut flirte avec les 100 dollars, il est juste de « se poser des questions sur nos pratiques concernant l’énergie« , a-t-il déclaré.

Selon le ministre, l’Allemagne doit « présenter un « mix énergie » le plus large possible« . « Cela implique pour moi les énergies renouvelables, mais aussi l’énergie nucléaire, toutes deux nous rendant moins dépendant des importations coûteuses d’énergie« .

Angela Merkel, chancelière allemande, s’était engagée à renoncer à cette énergie. Le contrat de la « grande coalition » entre conservateurs et sociaux-démocrates prévoit la sortie du nucléaire à l’horizon 2020.

Favorable au nucléaire, la chancelière ne peut se permettre de rompre l’accord à deux ans des élections législatives.