Le bonus-malus « vert » qui concerne la vente de voitures neuves et qui ne prend en compte que les émissions de CO2, dope les ventes de véhicules diesel qui émettent pourtant des particules fines, nocives pour l’air et la santé.
Le bonus-malus « vert », appliqué suite au Grenelle de l’environnement, ne tient compte que du niveau d’émission de CO2 pour calculer le montant de la pénalité comprise entre 200 et 2.600 euros pour les véhicules les plus polluants.
Selon le quotidien « Le Parisien/Aujourd’hui en France » paru hier, ce système bénéficie aux véhicules diesel qui rejettent pourtant des microparticules polluantes. C’est pourquoi, « les versions diesel de la 107 partent comme des petits pains« , a expliqué un commercial de chez Peugeot au quotidien.
« Avec 700 euros de bonus sur une 107 émettant 109 g de CO2, 300 euros de plus si le client se sépare de sa vieille voiture, et la négociation commerciale qui suit, on peut repartir avec une remise de 1.600 euros sur une voiture qui en vaut un peu plus de 10.000. Ça vaut quand même le coup !« , a-t-il ajouté.
Les petites voitures sont les gagnantes
Pour acquérir un 4X4 neuf, un acheteur pourra payer un malus qui peut aller jusqu’à 2.600 euros. Depuis le 1er janvier, selon le quotidien, les ventes de 4×4, monospaces et autres berlines familiales, beaucoup plus émetteurs de CO2, font grise mine.
Chez Renault, ce sont la Twingo et la Clio qui raflent la mise. « Les clients cherchent au minimum le zéro bonus« , a indiqué au quotidien Jonathan Benaïm, conseiller commercial Renault à Saint-Ouen. « Nous nous sommes d’ailleurs repositionnés face à la concurrence avec une Twingo homologuée depuis quelques jours à 130 g de CO2, juste ce qu’il faut pour avoir un bonus de 200 euros« .
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