Selon l’administration météorologique locale, le premier observatoire de l’ozone de la Région autonome du Tibet, au sud-ouest de la Chine, est entré en service.
Cet observatoire qui se situe à Lhasa, à 3.648 mètres d’altitude, a nécessité un investissement de 1,52 million de yuans, soit 208.000 dollars. Il est équipé d’un spectrophotomètre à ozone Brewer qui utilise les lectures de cinq longueurs d’ondes de la lumière du soleil pour mesurer la quantité totale d’ozone dans la stratosphère. A lui seul, il a coûté 1,4 million de yuans, soit 192.000 dollars.
« Le plateau Qinghai-Tibet est une région importante pour l’observation du changement climatique« , a indiqué Zhang Yong, ingénieur au Bureau météorologique à Lhasa, à Xinhua. « La confrontation des données relatives à l’observation de l’ozone au Tibet et de celles de l’observatoire de la province du Qinghai permettra de correctement refléter les changements de la couche d’ozone sur le plateau« .
Mesurer les quantités d’ozone
« Ces instruments sophistiqués enverront régulièrement des données aux départements météorologiques en Chine et soumettront également leurs données au Centre mondial des données sur l’ozone et le rayonnement ultraviolet (WOUDC) basé au Canada« , a-t-il ajouté.
La Chine a mis en place cinq observatoires dotés de spectrophotomètres à ozone Brewer, dont un dans la station antarctique de Zhongshan.
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