Une « cellule de crise anti-THT » qui regroupe les opposants au projet de ligne à très haute tension (THT) entre la France et l’Espagne, a dénoncé hier la volonté des gouvernements français et espagnol de relancer ce projet d’ici le 30 juin prochain.
Selon l’AFP, cette cellule récemment créée est « composée du Collectif anti-THT, du Sydeco THT 66, regroupant des maires du département anti-THT, de Christian Bourquin, président socialiste du Conseil Général, de Jean-Paul Alduy, sénateur-maire UMP de Perpignan, et de Daniel Mach, député UMP des Pyrénées-Orientales« . La « cellule de crise anti-THT » a fait part de son opposition à la relance du projet THT lors du sommet franco-espagnol qui s’est déroulé le 10 janvier dernier à Paris.
« Ne s’agit-il pas d’un essai de passage en force ?« , a demandé Jean-Claude Peralba, président du Sydeco THT 66. Selon lui, la décision de concrétiser d’ici fin juin le projet d’interconnexion à très haute tension entre Figueras, en Espagne, et Perpignan, en France, est « inquiétante voire inacceptable« .
Un tracé dévoilé avant le 30 juin 2008
La cellule de crise « désapprouve le fait que le tracé définitif ne soit pas dévoilé » et « s’oppose catégoriquement à l’idée d’un enfouissement partiel« . Les opposants à la ligne THT souhaitent que l’enfouissement concerne la totalité de la ligne.
A l’occasion du sommet franco-espagnol du 10 janvier dernier, les réseaux français et espagnols de transport d’électricité RTE et REE ont indiqué qu’ils proposeront le tracé de la ligne THT avant le 30 juin prochain.
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