Hier, un porte-parole du groupe nucléaire français Areva a « démenti catégoriquement tout problème avec le contrat » des réacteurs nucléaires EPR vendus à la Chine fin novembre.
Mardi, une source proche du dossier avait indiqué que « le contrat ne sera pas mis en oeuvre tant qu’Areva ne s’engagera pas de manière irréversible dans (le) transfert » de sa technologie sur le retraitement du combustible usé.
Le contrat sur les EPR « est en cours d’exécution depuis plusieurs mois et avance conformément au planning« , a précisé le porte-parole du groupe nucléaire à l’AFP.
« Les discussions sur l’aval du cycle (retraitement de l’uranium) continuent aussi sans aucun problème« , a-t-il ajouté.
L’accord de 8 milliards d’euros signé fin novembre prévoit la « livraison de deux centrales nucléaires de troisième génération (EPR), ainsi que du combustible nécessaire à leur bon fonctionnement« .
Le partenariat franco-chinois prévoit également qu’en aval, Areva et le groupe chinois CNNC (China National Nuclear Corporation) mènent des « études de faisabilité » pour la construction d’une usine de traitement-recyclage de l’uranium usé. Selon Areva, ce projet est évalué à 15 milliards d’euros.
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