Le port autonome de Bordeaux à Bassens, qui serait un des candidats potentiels pour accueillir le « Clémenceau » désormais appelé « coque Q790 », s’étonne du lobbying anti-français pratiqués par les belges.
Alors que Veolia Propreté a annoncé vouloir créer une plateforme de valorisation des matières métalliques au sein du port autonome de Bordeaux, à Bassens, la rumeur d’une venue du « Clémenceau » enfle. Cependant, un article du quotidien « Nord-Eclair » a tendance à agacé les autorités locales.
Marc Lassus, le président d’Europe et Environnement, et Dominque Nicolas, le secrétaire général d’Aquitaine Alternative, s’indignent dans les colonnes du quotidien « Sud-Ouest ». « Nous sommes stupéfaits par les propos tenus par le représentant du groupe belge Galloo, un des cinq retenus dans l’appel d’offres européen pour le démantèlement et le désamiantage du Clémenceau« . Dans « Nord-Eclair », « le dirigeant (belge) prétend qu’il n’existe aucun site en France pour effectuer cette activité (…) Les ports français ont rejeté l’idée de faire de la démolition navale« .
Un projet qui tient la route
Les deux hommes précisent alors que « nous ne sommes pas là pour servir la soupe à Veolia mais le projet de Bordeaux-Bassens nous paraît aller dans le bon sens« . Et d’ajouter, « et les déchets belges, où vont-ils aller? (…) Après le Grenelle de l’environnement, l’État doit mettre en place une filière en France. Les partenaires de l’opération présentent des garanties de savoir-faire et de compétences« . Parmi ces partenaires, on compte Vinci, pour le désamiantage ou encore Europlasma, pour le traitement des déchets dangereux tels que l’amiante.
Enfin, « Sud-Ouest » précise que diverses associations, ainsi que le maire de Bassens, Jean-Pierre Turon, ont déjà fait valoir leurs exigences en matière de « suivi médical fréquent du personnel« , « transparence« … Le projet soutenu par les maires des agglomérations voisines et la Région Aquitaine, serait porteur d’une cinquantaine d’emplois dans la région.
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