Vendredi dernier, Valérie Pécresse, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a choisi Orléans et le centre régional de l’INRA pour donner sa position sur l’épineux dossier des OGM, et rappelé le « devoir de recherche » de la France sur les biotechnologies.
La ministre a assuré la population scientifique que la France n’a en aucun cas voulu « mettre un coup d’arrêt » aux travaux sur les plantes transgéniques en décidant d’activer la clause de sauvegarde sur les OGM. « Parler des OGM globalement n’a pas de sens: il n’y a rien de commun entre les peupliers, le tabac utilisé pour produire les anticancéreux et d’autres plantes génétiquement modifiées« .
En revanche, elle affirme sa position sur le maïs MON 810, estimant que les « interrogations » relevées par les chercheurs justifiaient selon elle la suspension de telles cultures. « Le gouvernement sera très vigilant sur le principe de précaution. mais la clause de sauvegarde a son pendant : l’encouragement donné à la recherche« . Elle a profité de l’occasion pour annoncer le déblocage de 4 millions supplémentaires, venant s’ajouter aux 15 millions initialement prévus pour 2008, pour des appels à projets sur les biotechnologies végétales de l’Agence nationale de la recherche.
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