Mardi soir, les salariés de l’Areva TD de Montrouge, dans les Hauts-de-Seine, ont mis fin à l’occupation de l’usine. Néanmoins, ils poursuivent leur mouvement de grève.
L’usine était occupée depuis le 10 janvier dernier pour protester contre la fermeture du site. Après qu’Areva ait retiré une assignation en justice pour entrave à la liberté du travail déposée contre 31 des 80 grévistes, les grévistes ont décidé de lever l’occupation de l’usine.
Selon l’AFP, une délégation de salariés a été reçue mardi par le cabinet du ministre de l’Economie, Christine Lagarde, qui a nommé un médiateur pour faciliter le dialogue entre la direction et les grévistes.
Selon la direction, la fermeture est inévitable puisque le site connaît des difficultés économiques. Selon une porte-parole de la direction, les pertes s’élèvent à « 11,5 millions d’euros entre 2000 et 2006« .
Selon les grévistes, une expertise menée à leur demande par le cabinet Secafi Alpha démontre que l’usine est viable et peut augmenter son chiffre d’affaires. Pour eux, non seulement la fermeture de l’usine est inacceptable, mais ils réclament une indemnité « substantielle » en préalable à l’ouverture des négociations.
Commentaires récents