A l’occasion des rencontres organisées en ce moment à la Cité des Sciences de Paris par l’Observatoire régional des déchets d’Ille-de-France, l’Ordif, Nathalie Kosciusko-Morizet a rappelé que le projet d’une partie variable de la taxe sur les ordures ménagères est toujours d’actualité.

« Tout le monde reconnait maintenant la nécessité d’avoir une part incitative, quel que soit le mode de prélèvement, taxe ou redevance, il faut trouver un moyen d’avoir une part fixe et une part variable, c’est important » déclarait la secrétaire d’Etat à l’Ecologie hier.

Nathalie Kosciusko-Morizet a également rappelé qu’il s’agissait de « perspectives » pouvant déboucher sur des mesures concrètes au printemps prochain. Elle précise néanmoins que ces mesures n’ont pas encore été « complètement arbitrées« .

Michel Vampouille, le vice-président Verts du conseil régional d’Ile-de-France souligne qu’il serait relativement aisé d’introduire une part incitative dans les zones pavillonaires, qui s’appuierait sur le poids, ou le nombre de sacs. En revanche, cette part serait nettement plus compliquée à introduire au niveau des immeubles. Toutefois, cette mesure s’inscrit parfaitement dans le cadre du plan régional de réduction des déchets en cours d’élaboration en Ile-de-France.