Selon le ministère finlandais de l’Environnement, la Finlande veut que le consortium germano-russe chargé de la construction du futur gazoduc sous la mer Baltique étudie un tracé qui évite ses eaux territoriales.
Pour la Finlande, il est « nécessaire » d’étudier la possibilité que le gazoduc passe par les eaux territoriales russes au sud de l’île de Hogland, dans le golfe de Finlande, plutôt qu’au nord de cette île, dans les eaux finlandaises. Cette dernière solution est pour le moment privilégiée par le consortium Nord Stream.
La Finlande estime que le projet pourrait avoir des retombées négatives sur l’environnement et souhaiterait que le gazoduc ne passe pas par ses eaux territoriales. Le consortium s’oppose à cette solution justifiant un trafic maritime dense et la présence de câbles et d’épaves au sud de l’île de Hogland.
Selon l’AFP, le gouvernement finlandais a indiqué que l’aménagement des fonds marins dans ses eaux « signifie probablement qu’une grande quantité de déchets et de matières nuisibles à l’environnement sera libérée des sédiments« .
Etant donnée que les deux solutions comportent des risques, la Finlande demande que le consortium considère une « alternative zéro » selon laquelle le gazoduc serait construit à terre.
Dans sa forme actuelle, le gazoduc de Nord Stream, contrôlé à 51% par le géant gazier russe Gazprom et à 24,5% chacun par les groupes allemands BASF et E.ON, doit relier sur 1.198 kilomètres Vyborg en Russie à Greifswald en Allemagne.
Commentaires récents