L’Institut de chimie nucléaire de l’Université Johannes Gutenberg de Mayence s’intéresse à un nouveau champ de recherche : l’analyse de silicium « sale » (aussi connu sous le nom de silicium métallurgique) en vue de son utilisation dans les cellules photovoltaïques.
« Les cellules photovoltaïques sont fabriquées à partir de silicium pur. Or le procédé de purification est onéreux ce qui rend les cellules particulièrement chères« , explique Dr. Norbert Wiehl de l’Institut de chimie nucléaire. De ce fait, fabriquer ces cellules à partir de silicium sale pourrait s’avérer intéressant.
A l’Institut Fraunhofer de recherche sur les systèmes énergétiques solaires de Fribourg (ISE), on travaille actuellement à des procédés capables de rendre non dommageables les impuretés du silicium sale (notamment les métaux Fer, Cobalt, Nickel). « C’est là qu’entre en jeu notre réacteur de recherche« , explique M. Wiehl. « Ce réacteur nous permet en effet, via une analyse par activation neutronique, de déterminer avec précision la concentration en silicium du métal« .
Le silicium métallurgique et ses perspectives ont fait l’objet d’une présentation à l’Institut de chimie nucléaire (le 21 janvier 2008) par le directeur de l’ISE, Prof. Eicke Weber.
BE Allemagne numéro 369 (23/01/2008) – Ambassade de France en Allemagne / ADIT
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/52721.htm
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