Selon le Bulletin de santé 2008 publié par la Fondation des maladies du c?ur, la pollution atmosphérique constituerait une menace pour la santé cardiovasculaire.
Selon le bulletin publié hier, chaque année au Canada, 6.000 décès sont dus à l’exposition à court terme à la pollution atmosphérique. Selon des études, 69% de ces décès résultent de crises cardiaques ou d’accidents vasculaires cérébraux (AVC).
« Depuis le début des années 1990, des preuves de plus en plus accablantes provenant du Canada, des États-Unis et d’Europe font état de taux plus élevés de crise cardiaque et d’hospitalisation en raison de troubles cardiovasculaires graves comme l’insuffisance cardiaque et les AVC après une exposition à court ou à long terme à la pollution atmosphérique« , a déclaré Dr George Honos, porte-parole de la Fondation des maladies du coeur et cardiologue.
Risques de maladies cardiovasculaires
Aux dires de la Fondation des maladies du c?ur, la durée de l’exposition est un élément critique de l’impact de la pollution atmosphérique sur les risques de maladies cardiovasculaires. Selon des études, chaque hausse de 10 microgrammes/m3 de l’exposition à long terme à des particules fines (PM2.5) peut faire augmenter les risques de succomber à une maladie cardiovaculaire ou à un AVC. Chez certaines personnes, cette augmentation peut atteindre 76 %.
L’exposition à court terme peut également se révéler dangereuse. Selon une étude, une faible hausse quotidienne du taux de particules fines PM 2.5 peut augmenter le risque de crise cardiaque de 69 %. C’est pourquoi la Fondation des maladies du c?ur demande aux gouvernements d’imposer des normes plus sévères en matière de pollution afin de réduire la pollution atmosphérique.
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