John Holmes, le secrétaire général adjoint de l’ONU aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence, en visite au siège de l’Union Européenne à Bruxelles, a fait part de ses inquiétudes concernant la hausse du prix des denrées alimentaires, ainsi que de la multiplication des épisodes météorologiques extrêmes, deux phénomènes à l’origine d’une recrudescence des crises humanitaires.
Sur les quinze appels de fonds lancés en urgence l’an dernier, quatorze étaient dus à des phénomènes climatiques extrêmes, cyclones, inondations ou à l’inverse, sécheresses.Selon John Holmes, cela est cinq fois plus que pour les autres années. « Nous voyons les catastrophes nationales croître en nombre et en intensité« .
Par ailleurs,à ces phénomènes climatiques vient se greffer une autre réalité qui est l’augmentation du prix des denrées alimentaires de base. A l’origine de cette hausse on retrouve principalement, l’usage croissant des denrées alimen,taires dans la fabrication de biocarburant, mais aussi, la demande croissante de nourriture de pays comme l’Inde ou la Chine.
Crises prévues en Afghanistan et au Pakistan
Ainsi, des crises humanitaires se profilent, notamment en Afghanistan ou au Pakistan, où le prix de la farine s’est envolé. « Cela représente un double défi pour le Programme alimentaire mondial. Non seulement les prix augmentent mais la demande s’accroît du fait de la faim« , conclut John Holmes.
Commentaires récents