Une vingtaine de militants opposés au projet d’incinérateur sur le site de Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône, ont occupé hier les locaux de la Drass de Marseille. Ils entendent obtenir des données précises sur l’impact du projet sur leur santé.
Une vingtaine de manifestants ont donc occupé hier le septième étage de la Drass à Marseille. Equipés de banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Non à l’incinérateur, trop dangereux pour nos enfants », les opposants, soutenus par de nombreux élus de la région, demandent une étude épidémiologique sur l’impact d’un tel projet sur leur santé.
Ils réclament particulièrement que leur soit transmises les données régionales sanitaires pour les populations riveraines du futur incinérateur autour de l’étang de Berre, région déjà très polluée car très industrialisée.
Ainsi, René Raimondi, le maire PS de Fos-sur-Mer, confiait hier à l’AFP que « il y a une chape de plomb qu’il faut faire sauter: il y a des alertes de médecins et il est anormal que les services de l’Etat nous tiennent dans l’ignorance« . Début octobre, 300 médecins avaient effectivement lancé un appel afin de demander un moratoire sur l’incinération des déchets au nom du principe de précaution. Ils justifiaient leur action par l’augmentation des pathologies liées à la pollution et déplorait l’absence de registres de cancers et d’études épidémiologiques dans la région.
Une grande manifestants d’opposition à ce projet d’incinérateur est prévue le 1er mars prochain sur le Vieux-Port de Marseille.
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