Fin janvier, l’Association française du gaz (AFG) a estimé qu’en terme d’émissions de CO2, le gaz naturel était « l’énergie de chauffage la mieux placée » par rapport aux autres énergies dites non renouvelables.
Le chauffage au gaz naturel « émet moins de CO2 que le chauffage électrique direct« , a déclaré François Varagne, président de l’AFG.
Selon l’AFG, « le contenu en CO2 du KWh supplémentaire d’électricité pour le chauffage s’établit à 600 grammes de CO2/KWh« , contre 230 grammes de CO2/KWh avec le gaz.
Selon une méthode élaborée en 2005 par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et le groupe EDF, le chauffage électrique émet 180 g de CO2/KWh.
Evaluation du CO2 « sur une base incontestable »
D’après un autre calcul élaboré cet automne par l’Ademe et le gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE, basé sur les évolutions futures du système électrique, le chauffage électrique émet entre 500 et 600 g de CO2/KWh.
Selon l’AFP, afin que le gaz « puisse jouer son rôle« , l’AFG demande que les émissions de CO2 soient évaluées « sur une base incontestable« .
Selon l’association française du gaz, le gaz naturel émet 25 à 30% moins de CO2 que le fioul et 40 à 50% moins de CO2 que le charbon. Le gaz naturel émet également moins d’oxyde d’azote que les autres combustibles, et « pratiquement pas de soufre, de particules, de métaux et de composés organiques« .
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